**Bordel j’ai affreusement mal partout. **
Magnus ouvrit les yeux, regardant les veilles pierres dont était fait le plafond. Il se leva péniblement, regardant tout autour de lui Magnus comprit qu’il se trouvait dans une chambre, ayant pour seule fenêtre un petit vitrail, les murs faits de pierres pesant chacune au moins 200kg. Il se frotta les yeux afin de vérifier qu’il était bien éveillé, une énorme armoire faite en bois et rongée par le temps regorgeait de livres tous plus vieux les uns que les autres et ayant pour thème…les croyances et tout ce qui va avec.
Faust se rendit alors compte en quittant le lit, très confortable soit dis en passant, qu’il était nue ; entièrement nue.
Son regard se tourna alors vers le porte manteau à l’autre bout de la chambre, sur ce dernier était posé un uniforme, magnifique, sublime, éblouissant, bref…parfait. Dessus étaient brodés les signes de l’Inquisition, un grand I avec une tête de mort entourés de laurier. Sur les épaulières que rajouta par-dessus Faust étaient agrafés des morceaux de parchemins, Magnus rajouta une ceinture pleine de pieux qu’il se mit en travers du torse, pour finir il chaussa une paire de bottes au embouts d’acier.
Magnus ne savait comment décrire ce qu’il ressentit à ce moment, c’était, comme un rêve qui venait de s’exaucer, comme si on lui offrait une deuxième vie sans jamais oublier celle passée.
Une seule chose gênait encore Magnus : il n’avait toujours pas d’armes. Comme si Dieu avait entendu sa prière, lorsque Magnus se retourna il vit, posé sur un drap blanc au creux des mains d’une énorme statue placée dans un coin de la pièce, une épée longue.
Je rêve.
Faust s’approcha de l’épée, la prit d’une poigne puissante et la brandit, il se sentit alors réellement renaître, des frissons d’excitation lui parcourant le corps et des passes d’armes lui revenant en tête qu’il avait oublié avec le temps ; il resta là de longues minutes, faisant tournoyer l’arme autour de lui avec de plus en plus d’habilité et d’aisance. Il la rangea dans son fourreau qu’il passa à sa ceinture autour de son bassin. Il prit une lame qui reposait au bord d’un lavabo, il la trempa dans l’eau chaude avant de la poser contre sa joue…peu de temps après, la barbe mal soignée qu’il avait était transformée en un léger bouc. Magnus posa alors le grand chapeau sur son crâne avant de se diriger vers la sortie de cette pièce devenue sa chambre.
Dites bonjour à Faust les enfants, car il est de retour…